đŸŒč Le Pouvoir des Mots

Hello,

Je crée ce sujet pouvant parfois porter a la réflexion ou pas :thinking:
N’allez chercher dans ces mots que ce qui vous fera vibrer ou resonnera en vous si cela vous convient. :ok_hand:

J’adore les mots et ce depuis ma tendre enfance. :heart_eyes:
De part ma formation, il m’est arrivĂ© de les utiliser pour traduire toutes sortes de sentiments mais aussi parfois de les utiliser comme une arme redoutable. :expressionless:
Je suis toujours prĂȘte Ă  me remettre en question mĂȘme si ce n’est pas toujours aisĂ© :roll_eyes: et j’en apprend encore tous les jours. :blush:

Il y a longtemps que j’ai saisi la rĂ©sonance que les Mots peuvent engendrer sur les Maux et la PensĂ©e.:hushed: :hushed::hushed:

Il existe nombre d’auteurs, d’écrits, d’adages, d’expressions et ce depuis la nuit des temps.
Alors, partageons et laissez vous aller si le cƓur vous en dit. :slightly_smiling_face::upside_down_face::wink:


De Paulo Coelho. « Le linge propre. »

Un jeune couple emménage dans un nouveau quartier.

Le lendemain matin, alors qu’ils prennent leur petit-dĂ©jeuner devant la fenĂȘtre, la jeune femme voit sa voisine suspendre son linge Ă  l’extĂ©rieur.

« Ce linge n’est pas trĂšs propre dit-elle ; elle ne sait pas le laver correctement. Elle a peut-ĂȘtre besoin d’une meilleure lessive  »

Son mari regardait silencieux.
Chaque fois que sa voisine suspendait son linge Ă  sĂ©cher, la jeune-femme faisait le mĂȘme commentaire.
Un mois plus-tard, la femme fut surprise de voir du linge bien propre sur le fil Ă  linge et dit Ă  son mari.

« Regarde, elle a finalement trouvé le moyen de laver correctement son linge. Je me demande qui lui a appris cela ? »
Le mari rĂ©pondit : « Je me suis levĂ© tĂŽt ce matin et j’ai nettoyĂ© nos fenĂȘtres. »

Ce que nous voyons en regardant les autres, dĂ©pend de la clartĂ© de la fenĂȘtre Ă  travers laquelle nous regardons.
Alors ne soyez pas trop rapides pour juger les autres, surtout si votre perspective de la vie est assombrie par la colÚre, la jalousie, la négativité, ou des désirs insatisfaits.
Juger une personne ne définit pas qui elle est.
Cela dĂ©finit qui vous ĂȘtes. # :wink::pray:

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@tal2013 ces derniers jours, il est vrai que les mots sont devenu DES maux et les maux des autres ont pu devenir les nĂŽtre.

Toutes ces lignes lues ici et lĂ  m’ont rappellĂ© un texte que j’aime Ă©normĂ©ment.

Ah ! non ! c’est un peu court, jeune homme !
On pouvait dire
 Oh ! Dieu ! 
 bien des choses en somme

En variant le ton, – par exemple, tenez :
Agressif : « Moi, monsieur, si j’avais un tel nez,
Il faudrait sur-le-champ que je me l’amputasse ! »
Amical : « Mais il doit tremper dans votre tasse
Pour boire, faites-vous fabriquer un hanap ! »
Descriptif : « C’est un roc ! 
 c’est un pic ! 
 c’est un cap !
Que dis-je, c’est un cap ? 
 C’est une pĂ©ninsule ! »
Curieux : « De quoi sert cette oblongue capsule ?
D’écritoire, monsieur, ou de boĂźte Ă  ciseaux ? »
Gracieux : « Aimez-vous à ce point les oiseaux
Que paternellement vous vous préoccupùtes
De tendre ce perchoir à leurs petites pattes ? »
Truculent : « Ça, monsieur, lorsque vous pĂ©tunez,
La vapeur du tabac vous sort-elle du nez
Sans qu’un voisin ne crie au feu de cheminĂ©e ? »
PrĂ©venant : « Gardez-vous, votre tĂȘte entraĂźnĂ©e
Par ce poids, de tomber en avant sur le sol ! »
Tendre : « Faites-lui faire un petit parasol
De peur que sa couleur au soleil ne se fane ! »
PĂ©dant : « L’animal seul, monsieur, qu’Aristophane
Appelle Hippocampéléphantocamélos
Dut avoir sous le front tant de chair sur tant d’os ! »
Cavalier : « Quoi, l’ami, ce croc est Ă  la mode ?
Pour pendre son chapeau, c’est vraiment trĂšs commode ! »
Emphatique : « Aucun vent ne peut, nez magistral,
T’enrhumer tout entier, exceptĂ© le mistral ! »
Dramatique : « C’est la Mer Rouge quand il saigne ! »
Admiratif : « Pour un parfumeur, quelle enseigne ! »
Lyrique : « Est-ce une conque, ĂȘtes-vous un triton ? »
Naïf : « Ce monument, quand le visite-t-on ? »
Respectueux : « Souffrez, monsieur, qu’on vous salue,
C’est lĂ  ce qui s’appelle avoir pignon sur rue ! »
Campagnard : « HĂ©, ardĂ© ! C’est-y un nez ? Nanain !
C’est queuqu’navet gĂ©ant ou ben queuqu’melon nain ! »
Militaire : « Pointez contre cavalerie ! »
Pratique : « Voulez-vous le mettre en loterie ?
Assurément, monsieur, ce sera le gros lot ! »
Enfin parodiant Pyrame en un sanglot :
« Le voilà donc ce nez qui des traits de son maßtre
A dĂ©truit l’harmonie ! Il en rougit, le traĂźtre ! »
– Voilà ce qu’à peu prùs, mon cher, vous m’auriez dit
Si vous aviez un peu de lettres et d’esprit
Mais d’esprit, ĂŽ le plus lamentable des ĂȘtres,
Vous n’en eĂ»tes jamais un atome, et de lettres
Vous n’avez que les trois qui forment le mot : sot !
Eussiez-vous eu, d’ailleurs, l’invention qu’il faut
Pour pouvoir lĂ , devant ces nobles galeries,
me servir toutes ces folles plaisanteries,
Que vous n’en eussiez pas articulĂ© le quart
De la moitiĂ© du commencement d’une, car
Je me les sers moi-mĂȘme, avec assez de verve,
Mais je ne permets pas qu’un autre me les serve.

Comprenne qui peu


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Ah
 Cyrano de Bergerac, la tirade du nez d’Edmond Rostand
Il fut un temps ou je la connaissais par coeur mais ca date :rofl:

Ouai bien vu @tal2013, texte trĂšs actuel non ?

Mais je persiste comprenne qui peu.

@Erwankenobi ce texte est magistral mais comme je l’ai dit plus haut, ce post inspirera chacun ou pas en fonction de ses ressentis.
Trop chouette d’echanger sur la richesse des ecrits

" les actes valent souvent mieux que des paroles" (Ron denis)
Mais il est aussi vrai que parfois les paroles deviennent des actes 


" La vie serait beaucoup plus magnifique si nous transformions les défauts de nos voisins en qualités." Pierre Weetchy Alfredo
:heart:

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La haine paraĂźt quand la reconnaissance devient insupportable.

Georges Bernanos

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Un peu moins stylĂ© mais j’en ris encore :rofl: 1835 quand mĂȘme!

" A cul de foirard tousjours abonde merde."
Au cul du peureux (trouillard) toujours la merde abonde.
Origine : Les proverbes anciens écrits en françois (1835).

Et les nĂŽtres aussi !

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