Traitement médical et addiction au jeu?

Hello tout le monde,
Je voulais savoir si d’autre ici avait rencontré ce soucis. On a prescrit il y a dejà un moment à un de mes proche à un traitement « sifrol (traitement utilisé pour la maladie de parkinson) » pour son syndrome des jambes sans repos.

Il n’était auparavant pas mais alors aucunement intéressé par le jeu et je l’ai vu se transformer de mois en mois jusqu’à devenir totalement addict au jeu.

J’avoue que ce n’est plus la personne que j’ai connu et tout mon entourage et lui même d’ailleurs s’est rendu compte que son comportement s’était modifié sur plusieurs plans.
Après quelques recherches et c’est même indiqué sur la notice, effectivement cela fait parti des effets secondaires selon le dosage.

Le problème étant que ce médicament le soulage vraiment, qu’il ne se voit pas arrêter son traitement. Il a honte, ressent une gène lorsque l’on évoque le sujet et ne veut pas en parler au neurologue.

Hello Tal

Une addiction au jeux suite à traitement médical a plusieurs fois été évoqué en télévision, il me semble même mais je ne sais plus s’il s’agit de la France, que la justice a été saisie car un joueur demandait le remboursement de ses pertes suite à cela mais c’est tout ce que je peux en dire…

Le mieux serait évidemment que cette personne puisse évoquer cela avec le médecin prescripteur…mais je comprends que cela ne soit pas facile à faire, tout comme cela ne doit pas être facile d’accompagner quelqu’un dans cette situation.

j’ai pu trouver cela sur le net mais sans doute connais tu déjà ce document
document suisse « 5 fois plus de problèmes de jeu chez les personnes atteintes de la maladie de Parkinson »

mais aussi ceci (source sciences et avenir)
Un médicament qui rend accro aux jeux de hasard, c’est possible ?
Par Lise Loumé le 10.03.2015 à 17h37, mis à jour le 12.03.2015 à 12h32

Un neurologue est poursuivi en justice par son ancienne patiente pour lui avoir prescrit une surdose de médicament qui aurait provoqué chez elle une addiction aux jeux.

Merci d’avoir répondu Pepette. ?
Oui j’ai déjà lu des articles sur le sujet. Ce matin en lisant les news j’ai lu le cas de ce comptable de l’ANPE qui a détourné 60 000 euros à son profit appartenant à des particuliers qui n’avaient pas réclamés leur dû.
Il s’est dénoncé lui même et a invoqué que depuis qu’il prenait son traitement pour sa maladie de Parkinson il n’arrivait plus à maîtriser ses pulsions pour le jeu et que cela le rongeait…
Du coup cette histoire m’a ramené à ce que je vis dans mon propre entourage et ce n’est pas évident d’aider la personne.?

Bonjour,
c’est en effet une situation délicate car si la molécule est efficace, la personne concernée acceptera difficilement d’en changer, même si elle a, depuis, un souci avec le jeu probablement induit par ce médicament.
Éprouver de la honte, ça se comprend car les jeux d’argent sont mal perçus. Maintenant, le patient peut évoquer cet effet secondaire (puisque c’en est un) avec son médecin sans en être honteux, vu qu’il y a une raison médicale à cette soudaine addiction. Peut-être existe-t-il un autre traitement moins impactant ?
Pour info, le sujet avait été abordé via cette news il y a 3 ans, donc la corrélation médoc-addiction n’est pas récente et bel et bien avérée. Le corps médical doit maintenant être parfaitement au courant de ces effets indésirables et apte à trouver des solutions alternatives pour y pallier. C’est le premier pas (certes, le plus difficile pour le joueur) qui coûte…

Merci Ginie. Pas simple en effet car mon proche lui, acquiesce par balbutiement cet addiction au jeu en privé mais ne reconnait pas ce changement de comportement et pas qu’envers le jeu et cela devient une souffrance non seulement pour lui en sourdine mais pour l’entourage aussi.

Déjà en temps normal, les joueurs admettent rarement qu’ils sont joueurs… et encore moins à leurs proches.
Alors si, en plus, c’est lié à une situation particulière qu’ils ne peuvent pas gérer (puisqu’il y a une maladie et son traitement à prendre en compte), j’imagine que c’est encore plus compliqué pour prendre cette décision.
Pourtant, je pense qu’en se focalisant sur l’aspect “effet secondaire indésirable”, il pourrait faire comprendre à sa famille qu’il n’est pas responsable de cet état de faits.
Maintenant, tout dépend aussi du degré de tolérance de ses proches. Dans ce genre de cas, certains peuvent s’avérer très compréhensifs.
Après, tu en auras toujours pour qui la molécule n’est qu’une excuse pour se déresponsabiliser… mais il faut faire fi des mauvaises langues pour avancer.
Bref, il est vraiment important de se tourner vers un médecin qui connaît bien les risques de ce traitement : il sera d’un appui non négligeable pour la suite des événements.

C’est tout a fait cela Ginie.